Les valeurs scientifiques
En rappelant que le Mouridisme est la conception Islamique de la communauté de foi, de vie et de code de vie, la notion de science mérite une petite clarification. Il faut distinguer la science religieuse pure, des sciences instrumentales :
les sciences religieuses sont rigoureusement et spécifiquement Islamiques (les sciences Coraniques, les sciences du Hadith, les sciences du Tawhîd( l,Unicité de DIEU ) du Droit et de la Mystique) ;
les sciences instrumentales sont les sciences qui sont au service des sciences religieuses et permettent leur approfondissement et toutes les autres sciences qui assurent à l’homme un mieux-être sans nuire à sa crainte envers DIEU.
Dans ce domaine, le CHEIKH a revivifié toutes les formes de sciences religieuses, par des ouvrages mis en vers et contenant « ce que les gens dans leur sommeil d’ignorance, ont rendu lettre morte ».
Le CHEIKH est un « Mujaddid », sa Mission est donc de rénover la Religion ; c’est pourquoi, il a non seulement écrit des livres de sciences religieuses, mais aussi il a créé des centres d’enseignement religieux où, en plus des sciences coraniques, on y enseigne les sciences Islamiques, dont plusieurs à partir de ses livres - ces centres, à l’exemple de celui de Ndâme, Dâru Salâm, ont ainsi formé des érudits sur l’enseignement Islamique traditionnel.
Les valeurs morales
Les savants sont d’avis unanime que la sagesse ne s’implante que lorsque le cœur est devenu pur.
Or, le CHEIKH AHMMDOU BAMBA est un Directeur Spirituel qui, à l’instar du PROPHETE, amène le disciple, tant par ses méthodes que par son enseignement, au perfectionnement des vertus spirituelles, qui purifient le cœur et le rendent perméable à la sagesse.
A la différence de la connaissance religieuse traditionnelle qui est théorique et stérile, la sagesse est une sécrétion provenant d’un cœur purifié, d’une personne dont les vertus ont été perfectionnées.
Car le CHEIKH nous fait remarquer, dans son ouvrage intitulé " Les Grâces du Maître des Mondes ", qu’il existe deux sortes de connaissance :
la connaissance conceptuelle des règles de sa science religieuse traditionnelle qui traite des prescriptions obligatoires, traditionnelles, du licite, du blâmable et de l’illicite.
la sagesse, qui réunit tout cela et contient d’autres vertus. Autrement dit, la connaissance qui enseigne le bien et le mal et celle qui les met en expérience pour en tirer une sensibilité intuitive.
Par conséquent, dans un monde aussi désemparé, où la crise de la Foi implique quotidiennement des immoralités, de l’anarchie, du libertinage ; ce monde où le temps et les préoccupations accordent peu de temps à l’éducation, il est indispensable de rappeler au public, l’abondante œuvre de sagesse du CHEIKH, qui procure une vie et une éthique religieuses .
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